Le projet #Ouvremacage a fait une entrée fracassante dans ma vie professionnelle... En plein développement de ma toute nouvelle entreprise, je démultiplie alors les adhésions aux réseaux professionnels locaux dont l'un d'eux, Les Entrepreneures Bienveillantes, m'attire particulièrement pour les jolis projets solidaires proposés.

 

Et puis un jour de fin d'année, je reçois un coup de fil me demandant si je pouvais remplacer au pied levé, deux jours plus tard, une photographe engagée, et malade comme un chien si j'ose dire, dans une action auprès des protégés de la SPA. L'aventure a ainsi commencée...

​

L'action se déroule tous les ans en fin d'année pour toucher les coeurs (sans allusion aucune à l'animal-cadeau) en total mécénat de compétences d'entrepreneures aux grands coeurs (social média manager, consultante social média, podcasteuse, community manager, photographe...).

 

Les chiens sélectionnés sont ceux qui ont le plus de mal à être adoptés (trop balaise, trop vieux, trop foufou, trop sourd, pelage trop noir...) et qui sont depuis bien trop longtemps au refuge sans que personne ne demande seulement à les "rencontrer" en dehors de leur cage.

​

Au fil des saisons, j'ai découvert au refuge des équipes totalement dévouées au bien-être de ses protégés à quatre pattes. J'ai aussi eu la chance de partager des moments inoubliables avec ces chiens qui, bien que dénués de parole, sont les rois de la communication non verbale.

 

Sans préférence aucune, j'ai été particulièrement marquée par Oasis, cocker roux et crème avec son regard si intensément triste, presque humain, Sloughi, grand, élégant, au joli pelage des neiges mais sourd et dont les yeux reflètent un monde de bisounours où personne ne lui ferait de mal, Junior, catégorisé, si puissant, si rapide, si gentil ou encore Gazelle, d'une vivacité d'esprit et de corps inégalable.

​

Il est difficile d'évaluer précisément la part de notre action sur l'adoption pérenne des chiens ainsi mis en lumière mais ce qui est sûr, c'est qu'une écrasante majorité a pu, depuis, trouver un foyer et rien que pour ça, ça en valait la peine.